Chez Physio-K – Shockwave Belux, nous entendons souvent les mêmes questions de la part des cliniciens utilisant la thérapie par ondes de choc radiales : « Une fréquence plus basse pénètre-t-elle plus en profondeur ? » ou « Une fréquence plus élevée ne fonctionne-t-elle que sur les tissus superficiels ? » Bien que ces idées paraissent logiques au premier abord, ce sont des mythes. Pour obtenir les meilleurs résultats en thérapie RPW (radial pressure wave), ce n’est pas principalement la pression en bar ou la fréquence qui compte : c’est l’énergie totale délivrée au tissu.

La fréquence détermine uniquement la rapidité à laquelle les impulsions d’ondes de choc sont délivrées. Une fréquence plus basse tire plus lentement, une plus haute génère les impulsions plus rapidement. Une fréquence très basse peut donner la sensation d’un marteau frappant répétitivement le même endroit ; lourd, espacé, parfois inconfortable. À l’inverse, une fréquence élevée est ressentie comme plus légère, souvent plus tolérable, davantage comme un « picotement rapide ». L’énergie par impulsion reste la même, mais, étant délivrée plus vite, l’expérience de traitement est souvent plus fluide.
– Important : la fréquence ne détermine pas la profondeur de traitement. Croire le contraire peut conduire les cliniciens à se focaliser sur les mauvaises variables.
Ce qui détermine réellement la profondeur de traitement et l’efficacité, c’est l’énergie totale délivrée au tissu. Elle est façonnée par trois facteurs principaux :
Ensemble, ces facteurs — et non la fréquence ou le réglage en bar — déterminent l’efficacité d’une séance d’ondes de choc.
Les têtes d’applicateur sont conçues pour des profondeurs tissulaires et des cibles thérapeutiques spécifiques. Utiliser la bonne tête peut considérablement améliorer les résultats :
En adaptant l’applicateur au tissu cible, les praticiens peuvent délivrer la bonne quantité d’énergie à la profondeur correcte, optimisant ainsi les résultats de traitement.

Pour tirer le maximum de la thérapie par ondes de choc radiales :
Voici deux scénarios :
Dans les deux cas, ajuster le choix de l’applicateur et le nombre d’impulsions est plus important que de modifier la fréquence.
Si vous utilisez la thérapie par ondes de choc radiales en pratique clinique, retenez ceci :
Pensez à la fréquence comme à la vitesse de livraison des impulsions, tandis que l’énergie totale définit la quantité réelle de traitement que reçoit le tissu.
En déplaçant le focus de « bar » et « Hz » vers la distribution d’énergie, la sélection de l’applicateur et le nombre d’impulsions, les cliniciens peuvent :
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