Le lumbago est une lombalgie aigüe qui survient à la suite d’un faux mouvement, une position inadaptée ou un effort violent. Très fréquent dans nos cabinets, nous avons souvent du mal à l’aborder, se heurtant à plusieurs facteurs : hyperalgie, position antalgique figée, brusques « coups de couteau ». Il est donc nécessaire de pouvoir compter sur la photobiomodulation pour créer un flash antalgique, soulagement qui va nous permettre de travailler dans de meilleures conditions et donc d’être plus efficace.
Traiter un lumbago commence par bien connaitre l’anatomie de la région lombaire ainsi que ses composantes musculaires, ligamentaires et nerveuses.
Le lumbago est le plus souvent causé par un « faux mouvement », geste brusque ou geste répétitif non habituel. Dans 70 % des cas ce phénomène survient lors des activités de la vie quotidienne.
Le lumbago est résolutif en moins d’une semaine dans 70 % des cas et en moins de 4 semaines dans 90 % des cas.
Au début de la prise en charge, un bilan est nécessaire. On peut s’appuyer sur des échelles comme Eiffel, DRAD. Mais le diagnostic repose essentiellement sur la clinique afin d’éliminer les « drapeaux rouges » que sont les fractures et instabilités vertébrales, les tumeurs ou infections rachidiennes.
Selon les recommandations de l’HAS, en l’absence de drapeau rouge, il n’y a pas d’obligation à effectuer des imageries. Cependant, des radios permettront d’éliminer des pathologies rachidiennes spécifiques.
Utiliser le laser est vraiment un traitement de première intention (Roberts – 2013) qui permet une action rapide et efficace par :
Comment la photobiomodulation agit sur la douleur, qui est la principale composant du lumbago :
Face à l’attitude antalgique prédominante (flexion-inclinaison-rotation) du rachis lombaire, peu de solutions sont envisageables. Nous adoptons donc une position assise sur le bord de la table, ou sur un tabouret face à la table en reposant les membres supérieurs et le haut du rachis pour soulager la pression qui s’exerce sur la colonne. Le praticien se place en arrière du patient.
Les réglages à effectuer sont les suivants :
Il est important d’identifier tous les muscles sous tension : muscles profonds et superficiels.
Les réglages à effectuer sont les suivant :
Les Trigger points peuvent s’avérer intéressants à utiliser, surtout si les mobilisations sont particulièrement difficiles.
Pour les traiter, utilisez une petite tête de contact en effectuant des mouvements circulaires et un appuie plus ou moins prononcé. Une densité d’environs 3000 Joules sera appliquée.
Toute la puissance du LightForce est de pouvoir associer les effets du laser (et ses têtes de contact) avec la thérapie manuelle, cet avantage non-négligeable favorise la réussite de votre traitement.
Vous pouvez l’utiliser de 2 manières :
Définition | Avantages | |
Compression | Permet de se rapprocher du tissus cible | Augmentation de la puissance en profondeur |
Collimation | Faisceau lumière parallèle | Moins de perte de photons |
Réfraction | Minimise la perte de lumière | Augmentation énergie délivrée aux tissus |
Réflexion | Perte de lumière | Baisse de cet indice |
Tissus | Travail manuel | Feed-back |
Finir par du laser en fin de séance de kiné ou d’ostéopathie a l’avantage de procurer les sensations, décrites par le patient, de rémanence de « chaleur douce et profonde » et de soulagement.
Les réglages à effectuer sont les suivant :
Les séances :
La principale séance sera la première souvent car le patient est pris en urgence. Ensuite en fonction de votre prise en charge :
Les objectifs de la kinésithérapie sont, dans le respect de la stratégie thérapeutique :
Les moyens :
La prise en charge médicale du lumbago permet de facilité notre travail de thérapeute. Elle repose sur un triptyque de médicaments antalgiques, myorelaxants et AINS (en fonction des signes).
L’ostéopathie prend une place importante dans le traitement du lumbago. Complémentaire à la kiné, la prise ne charge en première intention va permettre de soulager la douleur et de déceler les principales zones à l’origine du lumbago (rachis, membres inférieurs, sphère viscérale ou gynécologique, etc).
La pose de semelles, si elle se fait avec des corrections très fines, sera un bon complément permettant de stabiliser les corrections.
Le lumbago ayant une importante dimension psychologique (« en avoir plein le dos », « avoir bon dos »), il faut inciter le patient à rester actif, en limitant le repos au lit.
Mais l’apport du laser dans ce type de pathologie devient un outil indispensable à plusieurs titres :
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Auteur : Bernard BONTHOUX, Ostéopathe DO, consultant Chattanooga – DJO/ENOVIS – MKDE
Sources / Illustrations : DJO/ENOVIS France
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