Dynamiser les circulations veineuses et lymphatiques avec le PSX AW

La physiologie des systèmes veineux et lymphatique est de mieux en mieux comprise. Ces deux circulations de retour sont souvent citées ensemble, mais leurs fonctionnements diffèrent fondamentalement. Toute technologie intervenant sur ces systèmes circulatoires doit en tenir compte et proposer des solutions adaptées.

Le système veineux véhicule le sang grâce à trois forces :

  1. La force de poussée qui correspond au reliquat de la pression artérielle,
  2. La force d’aspiration qui correspond à la dépression générée par le coeur et surtout dans l’ensemble du corps,
  3. Les forces latérales générées par divers mécanismes qui compriment latéralement les tubes collabables valvulés

La circulation lymphatique a la particularité de ne pas être équipée d’une pompe centrale (le coeur) comme la circulation artério-veineuse. Par ailleurs, il s’agit d’un système ouvert et non fermé ce qui implique de nombreuses différences rhéologiques par rapport au système veineux.

La progression de la lymphe au sein des collecteurs lymphatiques n’est pas continue. Elle répond à des mécanismes très particuliers qui ne sont pas encore tous élucidés à ce jour. Ces mécanismes, loin des concepts encore ancrés dans certains esprits, dépendent à la fois des forces latérales qui peuvent agir ou non sur les parois des collecteurs, mais aussi aux forces internes du collecteur, de son appareil musculaire propre et des conditions chimiques instantanées au sein du collecteur.

Paradoxalement, la circulation lymphatique est lente mais le passage du bolus de lymphe propulsé par la contraction du lymphangion est extrêmement rapide. En dehors de cette situation, il ne s’y passe pas grand-chose tant qu’un autre bolus de lymphe constitué est ensuite propulsé dans le « tuyaux ».

En avançant, le bolus de lymphe perd de l’énergie (de la vitesse) car il doit faire face aux forces d’opposition que sont les valvules lymphatiques situées à trois millimètres les uns des autres. Lorsque l’énergie cinétique du bolus est épuisée, le bolus s’arrête (comme un train qui s’arrêterait au beau milieu du trajet et attendrait que des voyageurs des campagnes montent dans le wagon). La lymphe de l’espace environnant arrive dans ces lymphangions via les pré – collecteurs locaux. Ce n’est que lorsque les conditions électro-chimiques et mécaniques sont remplies
que le lymphangion ou plusieurs lymphangions contigus se contractent dans un mode parfaitement organisé. Le lymphangion le plus loin du lymphonoeud se contracte quelques millisecondes avant le lymphangion suivant. Cette onde de contraction intéresse 3 à 5 lymphangions qui propulsent le bolus de lymphe un peu plus loin dans le collecteur.

A chaque contraction des lymphangions, les parois du collecteur lymphatique étant poreuses, elles laissent les très petites molécules comme l’eau les traverser comme une passoire filtrante et relarguent hors du collecteur de l’eau « purifiée ».

Ce mécanisme à le double avantage, d’une part, de maintenir une réhydratation permanente de l’environnement cellulaire et, d’autre part, de ne pas gaspiller de l’énergie inutilement pour faire remonter au coeur de l’eau (1kg /litre à remonter de plus d’un mètre si l’on considère la région des pieds et jambes). Par ailleurs, la majorité de l’eau de la lymphe fait un « voyage » très court au sein du système lymphatique. En effet, arrivée au lymphonoeud tributaire de la région drainée, la majorité de l’eau et des autres petites molécules rejoignent déjà la circulation sanguine grâce à un échange qui se produit au sein même du lymphonoeud. Cette eau quitte le lymphonoeud par la veine lymphonodale qui se situe au niveau du hile du lymphonoeud.

Seule une très petite partie de l’eau accompagnée des grosses molécules (grossièrement appelés les déchets) sortent du lymphonoeud par le collecteur lymphatique efférent après qu’elles aient été mises en contact avec les cellules du système immunitaire local. Cette cascade de lymphonoeuds en lymphonoeuds se poursuit recevant en cours de route d’autres bolus de lymphe, qui affluent par l’entrecroisement tridimensionnel d’autres collecteurs lymphatiques rapides, est autonome. Elle est assurée par une multitude de petits compartiments contractiles ou lymphangions qui forment les vaisseaux lymphatiques. Ils se remplissent et se contractent alternativement pour faire remonter la lymphe jusqu’aux confluents jugulo-sous clavier. Un système de valves anti- retour permet d’éviter une circulation inverse du fait de la pesanteur en particulier. C’est une circulation rapide et à très haute pression.

Les systèmes de pressothérapie classiques ne prennent pas en compte ces aspects circulatoires dynamiques. La prise en compte de la dynamique circulatoire est donc une voie d’amélioration considérable des technologies dédiées à l‘amélioration de la circulation veino-lymphatique.

UNE APPROCHE DYNAMIQUE DE LA CIRCULATION VEINO-LYMPHATIQUE

Le mode d’action des systèmes de pressothérapie classiques est uniquement basé sur la modification des équilibres de pression tissulaire pour permettre une meilleure réabsorption veineuse et une mobilisation du liquide interstitiel. Dès lors, développer une technologie qui joue sur les gradients de pression mais qui prend également en compte l’aspect dynamique
du système cardiovasculaire paraît déterminant.

En premier lieu, le jeu des équilibres de pression se doit de respecter la direction de la circulation de retour vers le coeur. Les pressions appliquées au membre traité doivent être plus fortes à l’extrémité du membre qu’à la racine sans quoi, il se produit un effet garrot qui, au lieu d’améliorer les circulations veineuses et lymphatiques, les entravent. D’autres part, les pressions appliquées sur les différentes parties d’un membre ne sont pas si simples à gérer. Les volumes varient beaucoup sur un membre d’une même personne en fonction des zones charnues et des zones articulaires par exemple. Ils varient aussi beaucoup en fonction des personnes. De plus, ils varient pendant la séance au fur et à mesure du drainage du membre qui diminue de diamètre. Tous ces paramètres doivent être pris en compte, que ce soit dans une approche manuelle ou dans la mise au point d’une technologie. La semelle veineuse plantaire, au niveau du pied, est également à considérer du fait de son importance dans la circulation de retour. La prise en compte de la dynamique du système circulatoire et en particulier de celle du système lymphatique est encore plus délicat. Ce dernier est majoritairement superficiel contrairement au système veineux. La pression intra lymphatique est très basse et son flux très lent. Il faut donc aborder la circulation lymphatique de manière très douce et adaptée.

La pressothérapie simple, en jouant sur les gradients de pression permet de mobiliser le liquide interstitiel vers la racine du membre et de la diriger vers l’abdomen, s’il s’agit du membre
inférieur, mais la circulation lymphatique n’est finalement pas accélérée. Pour ce faire, il faut imaginer un dispositif qui facilite le déplacement de la lymphe dans le réseau lymphatique
lui-même.

L’environnement du système circulatoire est un autre facteur important. Dans la vie quotidienne, la contraction des muscles autour des réseaux lymphatiques et veineux provoque un phénomène de chasse sanguine qui accélère les flux significativement. Cette alternance de contraction et relâchement participe à l’efficacité de la circulation de retour et doit être intégrée dans le traitement.

Dans le cas où un oedème s’est installé de manière chronique, vient s’y ajouter la fibrose tissulaire. Les circulations veineuses et lymphatiques déficientes empêchent un nettoyage correct des tissus. Les toxines ne peuvent être éliminées, les grosses molécules de protéines ne sont plus drainées par le système lymphatique et s’accumulent. Le milieu interstitiel s’épaissit, se durcit et devient acide. Les cellules ne sont plus correctement oxygénées. C’est le cercle vicieux de la fibrose. Il convient alors de mobiliser plus fermement ce tissu fibrosé et de majorer sa stimulation.

L’importance de l’abdomen, de la sphère viscérale et de son rôle dans la gestion des flux liquidiens du corps est déterminante dans la régulation circulatoire des membres inférieurs. Ainsi, un abdomen congestionné peut-être à l’origine de lourdeur de jambes, d’oedème des membres inférieurs ou simplement de cheville. L’abord de l’abdomen est donc un élément majeur
dans l’approche circulatoire des membres et doit, dans bien des cas, être pris en compte en premier.

UN SYSTEME INTEGRANT LA DYNAMIQUE PHYSIOLOGIQUE ET LES GRADIENTS DE PRESSION

La Pressodynamie® prends en compte les différents paramètres des oedèmes veineux et lymphatiques, de la stase veineuse, d’une insuffisance lymphatique ou simplement d’une surcharge de ces systèmes lors d’exercices intenses ou très longs dans le sport ou les activités professionnelles. La technologie développée et les brevets intégrés dans le dispositif PSX AW assurent un gradient de pression garantissant une répartition croissante de la pression depuis l’extrémité du membre traité jusqu’à sa racine. Le système, par la régulation de sa pression en temps réel s’adapte instantanément aux différents volumes du membre et à son évolution au cours de la séance. Les parois anti-garrot assurent une répartition optimale des pressions sur toutes les surfaces cutanées quelle que soit la morphologie du membre. La forme des bottes stimule la semelle veineuse plantaire pour une plus grande efficacité. Le manchon pour membre supérieur permet le drainage de la main et la ceinture abdominale permet la prise en compte de cette région du corps déterminante pour la circulation globale.

La prise en compte de la dynamique circulatoire a conduit à développer un autre brevet pour mettre en oeuvre la technologie Active Wave®. Cette technologie consiste en une onde de pression envoyée dans les bottes depuis l’extrémité distale du membre. Elle se dirige vers la racine et permet sans aucun frottement cutané d’accompagner la remontée des flux veineux et lymphatiques vers le coeur. Cette pression ondulatoire d’intensité réglable répond aux contraintes des réseaux lymphatique ou veineux selon le cas. Elle s’ajoute à la pression initiée dans un premier temps par les bottes et vient simuler les contractions du corps en mouvement.

Les différents paramètres sont ajustables en fonctions des actions recherchés, action lymphatique, action veino-lymphatique, action veino-musculaire. Les protocoles de traitements sont proposés et abordés en formation. Ils peuvent être personnalisés en fonction des besoins, ajustés en cours de séance et au fur et à mesure du développement de l’expertise du praticien. D’autre part, la sensation de bien-être et de légèreté du membre traité est très appréciée.

LES INDICATIONS

Les pathologies des systèmes veineux et lymphatique sont les indications majeures comme le syndrome des jambes lourdes, l’insuffisance veineuse, l’oedème veineux, l’oedème lymphatique,
l’oedème veino-lymphatique, les plaies protégées, la constipation fonctionnelle.

« Dans le sport, la Pressodynamie® est utilisée pour la récupération post-effort, les courbatures, les déchirures musculaires, les contusions musculaires, le drainage des hématomes, l’oedème traumatique.»

UNE MISE EN OEUVRE SIMPLE ET RAPIDE

Dans la pratique quotidienne, les performances de la technologie sont déterminantes mais la mise en oeuvre pratique l’est tout autant. De ce point de vue, le PSX AW est rapide à mettre en oeuvre. Des gaines d’hygiène à usage unique sont mises à disposition du patient. La mise en place des bottes, du manchon et de la ceinture abdominale par-dessus est simple. Les branchements interchangeables permettent la connexion de trois pièces dans le même traitement comme par exemple, la ceinture abdominale et les deux membres inférieurs. La programmation de l’appareil est simple et permet un ajustement en cours de traitement en fonction des réactions du patient. Le traitement se déroule ensuite en main libre.

CONCLUSION

En prenant en compte à la fois les gradients de pression et la dynamique des systèmes circulatoires et veineux, la Pressodynamie® propose une technologie de premier plan qui régule automatiquement un certain nombre de paramètres permettant une application optimale quelle que soit la morphologie de la personne, son état et ses objectifs. Le choix des protocoles revient au praticien qui adaptera la technologie en fonction de l’état clinique du patient et de son diagnostic.

« La simplicité de mise en oeuvre du PSX AW est aussi un atout majeur dans une pratique quotidienne le plus souvent très chargée. Le ressentit d’efficacité du patient avec l’Active Wave® et la sensation de bien-être en fin de séance et dans les jours qui suivent sont aussi à prendre en compte dans l’atteinte des objectifs de traitement.»

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